"Le Petit Cirque", tout fait de bricoles, de récupe, de gadgets à trois sous, ne repose pas pour autant sur l’anecdotique. Le son va chercher ses sources dans des données scéniques. L’action nourrit le son, le son détourne l’action. Improvisation, hasard des mécaniques.
Théâtre d’objets sonores, "le Petit Cirque" fait évoluer deux logiques distinctes qui interfèrent l’une avec l’autre. Celle, stéréotypée, de l’imagerie du cirque modifie la perception du temps musical. Celle des sons, plus abstraite, donne à voir les situations théâtrales sous un nouvel angle.
Trajectoires du hasard et mouvements perpétuels, détournant l’écriture et nourrissant l’improvisation sont captées simultanément, sous différents angles sonores et jouées en mixage. On saute d’un point de vue à un autre, on regarde un événement avec les oreilles, l’épiderme, des idées et des associations d’idées.
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